Mohamed Sako : « J’ai été approché par la Côte d’Ivoire, mais…»

Après deux saisons à l’ ARS Martinho, le jeune milieu de terrain, Mohamed Sako (20 ans), s’est acclimaté à son nouvel environnement et réalise désormais de belle performance en ce début de saison sous ses nouvelles couleurs de le FC Felgueiras. Dans cet entretien, il évoque l’intérêt de la sélection nationale U23 du Mali, mais également celle de la Côte d’Ivoire où il est né il y a une vingtaine d’années.
Entretien.
Vous avez quitté le ARS Martinho pour Felgueiras, comment ça se passe dans votre nouveau club ?
Ça se pas bien, Felgueiras est un bon club… Ils ont des ambitions et des objectifs et moi j’aime les endroits où il y a ce genre de challenge. Cela m’amène à travailler plus, afin d’atteindre les objectifs et ambitions. Je me sens bien ici, tout se passe bien et je ne me plains pas. Je suis aimé par les encadreurs, supporters et les coéquipiers.
Pourquoi avez-vous  quitté le ARS Martinho ?
J’ai plutôt brillé là-bas et c’est la suite logique, que j’ai été acheté par Felgueiras. Mais, je respecte toujours ARS Martinho parceque le club m’a permis de  grandir et de me faire connaître au Portugal. J’aime bien ce club et j’ai beaucoup de respects pour eux.
Pour cette saison quels sont vos objectifs personnels et collectifs ?
L’objectif collectif, c’est avec le club. Comme je l’ai si bien dit, j’essayerais d’aider le club à être champion, afin d’aller en division supérieure. Personnellement, mon objectif est de continuer à travailler, chercher à faire une très bonne saison et pourquoi pas aller en division supérieure comme la Primeira Liga ou encore d’autres championnats de 1ère division. Je travaille dur pour réaliser cela. Mon souhait est aussi de gagner des trophées.
Depuis votre arrivée au club sur quels plans vous êtes amélioré ?
Je dirai que je me suis amélioré sur plusieurs plans, que ça soit mon positionnement défensif, techniquement et  physiquement. Je me sens bien partout par rapport à la saison passée. Cette saison il y a  un surplus en moi.
Avez vous été contacté par le coach des U23 Alou Badra Diallo, pour prendre part aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique espoir ?
Effectivement, j’ai été déjà contacté. On a même parlé avant le match contre le Rwanda car il aurait appris que j’ai fait une bonne saison dernière et j’ai même été dans l’équipe type du championnat, en plus de mes vidéos qu’il a regardé. Donc, il aurait aimé que je vienne en sélection pour les éliminatoires contre le Rwanda. Il avait pris le mail de mon club pour envoyer l’invitation, après je n’ai pas eu de suite et je ne sais pourquoi. De toute façon, je suis tranquille et je continue toujours de bosser dur en club, pour avoir de bonnes prestations. Je reste toujours ouvert à la sélection malienne.
Est-ce que vous avez été approché par d’autres sélections ?
Bien sûr que j’ai été approché par d’autres sélections telle que la Côte d’Ivoire, au même moment que le Mali et je l’ai même fait savoir au sélectionneur U23 Aliou Badra Diallo. Je suis ouvert aux deux sélections que ça soit le Mali ou la Côte d’Ivoire, étant donné que je suis née en Côte d’Ivoire et grandi là-bas ou j’ai aussi été formé. En sélection malienne,  j’ai déjà mon frère aîné (Falaye Sacko), qui évolue avec la Sélection A. Donc, ça sera un honneur pour moi de jouer aussi pour le Mali. Comme je l’ai dit, je reste ouvert aux deux sélections.
Vu cette situation, quels sont les conseils prodigués par votre frère aîné, international malien Falaye Sako ?
Falaye m’a conseillé de rester tranquille, de prendre mon mal en patience et de continuer de travailler en club. Conseils que je suis évidemment et j’espère être au prochain regroupement avec les U23.
Quelle relation existe entre toi et Falaye Sacko ? 
La relation qui existe entre moi et mon frère aîné, est une très bonne relation. On s’entend très bien Falaye et moi. C’est  quelqu’un de bien, c’est un exemple à suivre. J’ai grandi avec lui, j’ai vu ce qu’il a enduré pendant son parcours. C’est quelqu’un de courageux et travailleur. Au niveau où il est aujourd’hui, c’est seulement  par son travail qui lui a permis d’atteindre ce niveau. Aujourd’hui, je suis un peu ces traces, en prenant les bons côtés et en laissant les mauvais côtés. Il existe une très bonne relation entre nous, il me conseille tout le temps. Je partage tout avec lui en cas de prise de décision.
Par Dramane COULIBALY