Nouhoum Bagayoko : « Défendre les couleurs de mon pays… »

Ancien pensionnaire du Volcan Club, comme disciple du grand maître Sow à Banconi Razel, le jeune taekwondoïste malien Nouhoum Bagayoko (24 ans), continue sa progression en Espagne où il a rejoint sa famille, il y a quelques années. Son ambition est de porter haut les couleurs du Mali, à l’image de Daba Modibo Keïta, deux fois champion du monde en 2007 à Pékin, dans la catégorie des plus de 84 kg et en 2009 à Copenhague (dans la catégorie de +87 kg).

Entretien.

Quel est votre parcours de pratiquant d’arts martiaux et quel est votre palmarès ?

J’ai commencé mon parcours de pratiquant au « Volcan Club » comme disciple du grand maître Sow à Banconi Razel, jusqu’à ce qu’à l’obtention du bleu 3. Après, j’ai continué mon parcours avec maître Diakaridja au Banconi Zeguebougou jusqu’à l’obtention du noir. À partir de là, j’ai décidé de venir résider en Espagne à côté de ma famille, qui vit actuellement à Paris. Mais, j’ai décidé de continuer à vivre en Espagne, car je me sentais très bien ici personnellement et sportivement. J’ai toujours eu un soutien inconditionnel de la part de ma salle d’entraînement et mon maître Patricio. En ce qui concerne mon palmarès, il n’est pas aussi riche que mon parcours. J’ai gagné quelques médailles. J’ai été champion de Baléares deux fois d’affilée et quelques titres.

Comment êtes-vous parvenus à vous installer en Espagne et comment vous vivez votre discipline dans ce pays ?

On peut dire que c’est grâce à mon père que j’ai pu m’installer en Espagne. Car lui, il a eu la nationalité espagnole et il nous a emmenés par regroupement familial, puisqu’il travaillait ici. Depuis mon arrivée, j’ai toujours été soutenu par ma salle d’entraînement et mon maître Patricio, comme je viens de vous expliquer tout à l’heure. Ici je me sens chez et pratique bien ma discipline.

Aviez-vous des ambitions pour votre pays d’origine, le Mali ?

Ma plus grande ambition, c’est pouvoir représenter mon pays, le Mali. Défendre les couleurs de mon pays à travers le monde. Pour cela, j’ai besoin de faire de grandes choses et faire énormément de sacrifice, afin que mon rêve devienne une réalité. Je voudrais marcher sur les traces de Daba Modibo Keïta (deux fois champion du monde, Ndlr).

Par Rokia SIDIBÉ