Diana Gandega : « On espère qu’elles vont donner le meilleur d’elles-mêmes »

Cinquième d’une fratrie de six frères et sœurs, Diana Gandega (39 ans), est une ancienne internationale à la retraite. Elle est aujourd’hui générale manager pour le comité du basket du 95. Dans cet entretien, elle se réjouit de la résolution de l’affaire de primes de jours au niveau des sélections nationales de basket par le Ministère des Sports. Elle a aussi parlé de la participation du Mali, à la phase finale de la Coupe du monde féminine à Sydney (Australie), du 22 septembre au 1er octobre 2022. Elle espère qu’elles vont donner le meilleur d’elles-mêmes, pour représenter au mieux le pays.

Entretien.

Que devient Diana Gandega depuis sa retraite internationale ?

Je suis en France à Paris. Je suis aujourd’hui general manager pour le comité du basket du 95. En gros, je gère tout le basket dans le département… Je continue à jouer en amateur en National 3 à Sarcelles.

Quel regard portez-vous sur le basket malien, avec notamment la récente grève des Aigles et les sanctions ?

Mon regard sur le basket malien ? On comprend et on soutient le joueur et les joueuses. L’affaire est à priori classée, les joueurs et les joueuses ont été payés de leurs primes. C’est mérité, ils n’ont rien volé, on que cela soit une continuité et une normalité pour les prochaines échéances.

Le Mali participe à la Coupe du monde féminine en Australie, qui démarre ce jeudi. Comment voyez-vous les chances de Touty Gandega et ses coéquipières ?

Ça va être un peu difficile, mais elles jouent pour la plupart dans les championnats européens ou aux États-Unis. Elles savent à quoi s’attendre… Elles savent très bien le niveau des filles qu’elles vont rencontrer, que ça soit Japon, Australie ou la France. C’est des grosses écuries, ça ne va pas être évident. Je n’ai pas de doute qu’elles y vont avec une grande fierté et une grosse motivation.

On espère qu’elles vont donner le meilleur d’elles-mêmes, pour représenter au mieux le pays. On va les suivre au maximum et on va les encourager. On espère qu’elles vont pouvoir faire de belles performances et bien représenter tout le continent.

Par Bréhima DIAKITÉ