Souleymane Danté : « La sélection nationale ? Un plaisir et un challenge à la fois »

Natif de Bamako, Souleymane Danté (21 ans), est un jeune basketteur très prometteur évoluant sous les couleurs du club universitaire de Kokushikan à Tokyo (Japon). Son rêve est d’obtenir son diplôme universitaire et faire une longue carrière de basketteur professionnel.
Entretien.
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Je me nomme Danté Souleymane, étudiant en 3ème année de Faculté des études asiatiques du 21ème siècle de l’université Kokushikan de Tokyo et j’ai 21 ans pour 2m02. Je suis également basketteur au sein de l’université, j’évolue au poste 4-5 (Ailier-fort – Pivot).
Quel est votre parcours avant d’arriver à l’Université Kokushikan ?
Je suis passé par le centre de formation CRBS de Sebenikoro (Bamako), j’ai joué une saison avec USM de Koutiala. C’est de là-bas que je suis venu directement au Japon. Je n’ai pas beaucoup joué au Mali. Lors de mon arrivée ici, j’ai d’abord evolué au lycée Hokuriku High School dans la prefecture de Fukui où j’ai été vice-champion du Japon en Inter High School 19 et 3ème en cette même année en Winter Cup. C’est après Fukui que j’ai été appelé par l’Université Kokushikan de Tokyo où j’évolue maintenant.
Comment jugez vous le niveau du basket-ball japonais ?
Le basket-ball japonais est un jeu de transition très rapide que la nôtre…
Comment s’est passé votre adaptation une fois arrivé au Japon ?
À mon arrivée, j’ai trouvé un Sénégalais et un Malien dans mon lycée. Donc, ça n’a pas été aussi difficile. Mais, au début la nutrition et les règlements me fatiguaient car ici au Japon ils sont stricts. Par exemple une fois à l’école vous devez remettre vos téléphones au coach adjoint et à partir de 22 heures le coach adjoint ramasse à nouveau les téléphones. Le matin, il faut manger obligatoirement avant de sortir.
Quels sont vos atouts et les points sur lesquels vous devez vous améliorer ?
Je suis bon dans la rackette, au rebond entre autres… En ce qui concerne l’amélioration, je dois chuter plus en 3 points, chose que je n’ai pas trop de feu vert, parce que on joue avec un seul pivot.
Avez vous déjà été contacté par la Fédération malienne de basket-ball ?
Oui, mais c’était pas officiel parce qu’en 2018, la Fédération avait demandé ma position à mon coach du centre il m’en a parlé. Mais, les compétitions étaient au même moment. Donc, je pouvais pas voyager.
On peut vous identifier à quel basketteur de renom ?
Au Mali, on m’identifie plus à Michael Jordan et au Japon c’est plutôt Bam Adebayo.
Si aujourd’hui la Fédération venait à vous faire appel, seriez-vous prêt à aborer les couleurs du Mali ?
Oui, je serai là pour jouer… Ça sera un plaisir et un challenge à la fois.
Quels sont vos objectifs ?
À court terme j’aimerais obtenir mon diplôme universitaire, après ça je serai en mesure de relever les défis et surtout faire une longue carrière sportive au basket-ball inch’Allah.
Par Dramane COULIBALY